Les véritables débuts dans la nature : quatre générations de campeurs

Le billet d’aujourd’hui provient de Rebecca Van Massenhoven, une animatrice du programme Apprendre à camper au parc provincial Grundy Lake.

En 1951, à l’âge de 40 ans, ma grand-mère a traversé l’océan Atlantique avec sa famille à bord du navire de ligne The Volendam. Elle rêvait d’un avenir meilleur pour sa famille. Elle a donc déménagé au Canada en quête de ce rêve.

Je me rappelle encore de sa grande curiosité à l’égard du monde qui l’entourait. Qu’il s’agisse d’araignées ou d’oiseaux, elle aimait apprendre à connaître la nature et passait souvent du temps à partager cette passion avec la famille. Enfant, je m’asseyais devant la fenêtre en baie pour observer les oiseaux qui allaient à sa mangeoire alors qu’elle me parlait d’eux comme s’ils étaient des amis très chers.

Mon histoire a réellement commencé avec la passion de ma grand-mère pour l’environnement. Dans chacune des quatre générations qui ont élu domicile au Canada, nous continuons de communiquer son amour du milieu naturel comme si c’était le nôtre.

Ma grand-mère était âgée de six ans lors qu’elle est venue au Canada à bord du navire The Volendam. Elle s’est établie à Timmins, en Ontario, en compagnie de ses parents et frères et sœurs.

Enfant, elle observait les animaux, notamment des orignaux et des ours, se promener sur sa nouvelle propriété du Canada. La faune et la lisière de la forêt l’attiraient — elle était toujours alimentée par l’amour de la nature de sa mère.

Camping : une tradition familiale

Une tradition de camping est née dans la famille. La première fois où ma grand-mère et ses enfants sont allés en camping, ils s’attendaient à prendre des vacances, mais ils ont découvert bien plus qu’un lieu de villégiature. Les connaissances acquises et l’appréciation du milieu naturel au cours de ces voyages de camping ont formé la base de l’identité de notre famille.

J’ai lui ai posé la question suivante : « Grand-maman, quelle a été ton voyage de camping le plus mémorable? ». De nombreux voyages me sont venus à l’esprit, dont le premier voyage en compagnie de ma mère. Elle était convaincue qu’elle ne voudrait jamais faire de camping. Elle a fini par rester toute la semaine. Je suppose que le camping est un moyen pour rassembler et rapprocher les gens.

Ou, comme ma grand-mère dirait, c’est un moyen pour « sortir, se vider la tête et éliminer le stress ».

Partager ma passion

Cet été, j’ai commencé mon emploi à Parcs Ontario, ne sachant pas trop quoi à quoi m’attendre. En tant qu’animatrice du programme Apprendre à camper, j’ai eu le plaisir d’apprendre à camper à plus de 300 personnes au  parc provincial Grundy Lake.

Mon enthousiasme pour le plein air et le camping a orienté mon enseignement et mes interactions avec ces nouveaux campeurs. J’ai retracé ma passion à travers le passé de ma famille afin d’examiner comment le camping est lié à la personne que je suis.

J’enseigne aux campeurs comment monter une tente, faire un feu de camp et cuisiner leurs premiers biscuits-sandwichs à la guimauve. Certains d’entre eux, qui ont parcouru un long chemin pour élire domicile au Canada, sont comme des membres de ma famille.

J’ai vu leur visage empreint d’étonnement et de joie alors qu’ils découvraient des animaux et des plantes pour la première fois. Lorsque leur crainte se dissipe, ils sont habilités à poser des questions et à observer le monde qui les entoure.

Le camping permet de rassembler les familles, de créer des souvenirs et de définir une identité qui dure pendant des générations.

C’est une histoire sans fin, une histoire de débuts.

Ferez-vous du camping une de vos traditions familiales? Pour en savoir plus sur le programme Apprendre à camper, cliquez ici.

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