Le parc provincial Nagagamisis est un endroit très spécial pour les oiseaux – vous n’avez qu’à le confirmer auprès de la campeuse Edith St. Martin.
Pendant son séjour à Nagagamisis cet été, Edith a combiné son amour profond de l’apprentissage et de l’enseignement à celui du canotage et de la photographie.
Ses photos fascinantes des oiseaux du parc, et sa volonté de les présenter nous montrent à quel point la faune aviaire y est riche et magnifique.

Surnommée la crèche pour oiseaux de l’Amérique du Nord, la forêt boréale est un lieu de nidification idéal pour environ 1 à 3 milliards d’oiseaux migrateurs qui remontent vers le nord chaque printemps pour se reproduire.

Les photos d’Edith offrent littéralement un aperçu non seulement de la saison de reproduction intense dans la forêt boréale, mais aussi de l’importance d’endroits comme Nagagamisis en tant qu’habitat essentiel pour les oiseaux migrateurs qui ont besoin d’un endroit spécial pour s’arrêter, se reposer et se nourrir au cours de leur long voyage de retour vers le sud à la fin de l’été et à l’automne.

Edith déclare, « J’ai toujours été curieuse de tout ce qui touche à la nature ». Ayant grandi dans une famille qui voyageait beaucoup, Edith a reçu très jeune un appareil photo Polaroïd et a été encouragée à créer son propre album de voyage selon son point de vue.

Aujourd’hui, elle utilise un objectif de 800 mm avec un réglage F11 pour la plupart de ses prises de vue, ce qui lui permet d’obtenir des détails incroyables de ses sujets. « Cette année, avec mes appareils photo, c’est tout simplement époustouflant! Les oiseaux sont incroyablement détaillés. Chaque petite plume est apparente. C’est tout simplement phénoménal. »

Pendant son séjour à Nagagamisis, Edith discutait souvent passionnément avec le personnel du parc de ses découvertes de la journée. Son amour profond du parc et de ses habitants naturels est contagieux.

En regardant chaque photo (elle en a pris près de 32 000 pendant son séjour à Nagagamisis cet été!), Edith déclare, « Cela m’émeut et je sais où j’ai été et ce qui s’est passé ce jour-là »

Avec la quantité de photos qu’Edith a accumulées, un ornithologue en herbe pourrait se demander comment elle arrive à trouver tous ces oiseaux.
Comme beaucoup de campeurs, c’est dans la nature qu’elle passe le plus de temps à explorer, ce qui l’a aidée dans sa recherche. Edith explique, « On finit par savoir où chercher. Certains oiseaux se nourrissent au sol, tandis que d’autres se nourrissent en haut dans les arbres ».

Edith respecte l’espace des oiseaux qu’elle photographie, les approchant principalement en kayak. « J’ai beaucoup d’énergie et le kayak me permet de méditer. »

Edith a passé tellement de temps à observer les oiseaux qu’elle photographiait qu’elle a commencé à remarquer non seulement leur beauté, mais aussi leurs comportements, leurs personnalités et leurs interactions. Enseignante à la retraite, Edith se souvient que « [parmi] mes élèves préférés, il y en a toujours un ou deux qui sortent du lot, qui ne sont pas comme les autres, qui ne cadrent pas dans le groupe. Et j’ai remarqué cela chez les canards aussi ».
« C’est vraiment un parc magnifique. Il y a tellement de choses pour tout le monde. » Nous sommes tout à fait d’accord, Edith. Comme les oiseaux qui y ont élu domicile, Nagagamisis est unique et vaut le détour.